Les conditions d'investissement direct �tranger (IDE) au niveau mondial se sont am�lior�es en 2006, les flux d'investissement � destination des pays de l'OCDE ayant atteint 910 milliards USD, chiffre sans pr�c�dent depuis le montant record de l'ann�e 2000. Les fusions et acquisitions transfrontali�res, �l�ment central de l'IDE, ont continu� de progresser en 2007 et leur montant pourrait �tre finalement le plus �lev� jamais enregistr�. Ces �volutions ont suscit� des inqui�tudes dans certains milieux. Dans de nombreux pays de l'OCDE, l'opinion publique se focalise depuis quelque temps sur le risque de perte d'emplois d� � la d�localisation de certains maillons de la cha�ne de valeur d'entreprises nationales. En outre, les d�cideurs sont pr�occup�s aujourd'hui par le fait que des secteurs � strat�giques � englobant notamment des entreprises qui ont acc�s � des technologies ou ressources naturelles sensibles passent aux mains d'investisseurs �trangers. Pourtant, l'internationalisation de l'activit� �conomique par l'interm�diaire de l'investissement et des �changes a �t� l'un des principaux facteurs qui ont contribu� � la cr�ation de valeur dans l'�conomie mondiale au cours de la d�cennie �coul�e. Preuve en est la croissance rapide et l'int�gration plus compl�te des structures �conomiques internationales de plusieurs �conomies �mergentes, qui sont devenues d'importantes sources d'investissement direct � l'�tranger. La pr�sente �dition des Perspectives d'investissement international se divise en deux grandes parties analytiques. La premi�re traite de la recrudescence �vidente, ces derni�res ann�es, des pratiques discriminatoires � l'�gard des investissements transfrontaliers, ph�nom�ne qui s'explique par les craintes li�es � la s�curit� nationale et les pr�occupations fondamentales connexes. Quatre chapitres r�sument les travaux men�s par l'OCDE en pr�vision du Sommet du G8 de juin 2007, o� cette question figurait parmi celles � examiner en priorit�. Ces chapitres passent en revue les co�ts associ�s � l'existence de restrictions excessives, examinent jusqu'� quel point les autorit�s peuvent d�finir elles-m�mes la notion de � s�curit� �, et proposent une m�thodologie pour l'�tablissement de tableaux de bord concernant les restrictions r�glementaires � l'investissement. La seconde partie porte essentiellement sur les nouveaux d�bouch�s offerts par l'IDE et la nature �volutive du contexte �conomique international dans lequel les investissements sont r�alis�s. Un des chapitres de cette partie est consacr� aux liens entre l'IDE et les actifs intellectuels; il s'attache en particulier � d�terminer si les investissements internationaux peuvent favoriser (ou freiner) le d�veloppement des connaissances dans les pays h�tes. Un autre chapitre se penche sur l'importance des petites et moyennes entreprises pour l'IDE, compte tenu notamment de leurs liens avec les grandes entreprises